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Remédier aux problèmes sanitaires; les contaminants de l’atmosphère souterraine CO2 et radon 222.

La dernière décennie a été particulièrement marquée par la hausse des concentrations naturelles en CO2 dans de nombreux sites. Cette élévation n’est pas particulièrement vulnérante pour les vestiges ou les concrétions jusqu’à un certain seuil (la salle du fond de la grotte Chauvet était parfaitement conservée dans une atmosphère à plus de 3% Vol. de CO2 avant la découverte). En revanche, associée à des instabilités thermo-hygrométriques, les effets sur les parois peuvent devenir redoutables avec des risques de corrosion élevés.

 

Les variations du flux en CO2 dans les grottes ont été attribuée en partie à des effets hydrauliques. Les relations entre les parties superficielles (sol et épikarst) où se trouve l’essentiel de la production contrôlent le transfert. Ainsi l’augmentation du couvert végétal est à l’origine d’une production plus active dans le sol (poster) et l’assèchement des réseaux fissuraux du karst permet un transfert de l’air riche en CO2 vers les grottes. Le modèle de transfert détaillé du CO2 reste cependant à établir en prenant en compte des sources distinctes à des niveaux différents du karst et les temps de transfert variables.

 

A Orgnac comme à la grotte de la Cocalière des protocoles visant à réduire les contaminations en CO2 sont opérationnels. Ces actions de ventilation stimulée miment les régimes aérologiques naturels et limitent les perturbations. Le travail de déconfinement mené pour diluer le CO2 est aussi efficace sur le radon 222 qui baisse corrélativement.

CO2 EVOLUTION IN CAVE ATMOSPHERES: NEW INSIGHTS, CONCERNS AND MITIGATION STRATEGIES
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